Skip to content →

La Fabrique du Monde de Jean-Pierre Siméon

création 2004 –

Comme dit le poète, “Le monde est un théâtre”. Et le théâtre ne serait rien d’autre que cet endroit d’où l’on voit et fabrique le monde.
Sur la scène un méga-jeu, portique acrobatique. Ils sautent, ils jouent, ils courent, ils chantent, ils balancent, ils dansent, ils cabriolent, ils pirouettent, ils tournicotent, ils volent …
Ils ne craignent rien du nouveau, de l’inconnu, ni du vertige.
Perchés, lâchés, agrippés, suspendus, renversés, ils sont quatre à jouer à regarder le monde tête-bêche, comme des enfants, insouciants.
Mais, regardez ! il y a tant d’ombre sur le monde… lâche le poète en colère dans la salle.
Alors brusquement, ils hésitent, s’interrompent , s’interrogent.
( Parce que la poésie, ça sert à ça. La poésie c’est comme les lunettes, ça sert à mieux voir.)
Et du coup, ils découvrent ce que personne ne voudrait plus jamais voir. Ce qui frémit dans le froid et dans l’ombre, presque hors du monde.
Des yeux sans regard, des lèvres sans chanson, des enfants sans pain et d’autres qui n’ont jamais vu la mer.
C’est un peu décourageant. Mais le fameux poète a plus d’un soleil dans son sac et même si on n’a jamais vu la mer, il l’invente pour nous en une chanson.
Mais attention ! Ce n’est pas un tour de passe-passe qui sert à cacher la misère ou la tristesse.
C’est juste qu’il veut nous dire la vie comme elle est, rude et douce, brève et immense.

♥ Dossier « la fabrique du monde » (pdf)

DISTRIBUTION





mise en scène : Catherine TOUSSAINT
Avec : Marie Seclet , Caroline Escafit, David Guillouart , François Cancelli et un poète en culotte courte.
Musique : Lyonnel Borel
Lumières : Daniel Linard
Costumes : Gingolph Gateau
Scénographie : William Noblet
Chorégraphie : Isabelle Bazelaire
Chef de chœur : Sylvie Ponsot

Published in Archives Spectacles