création 2006 –
… pour accompagner au sommeil, pour apaiser, accepter le passage qui mène à l’obscurité et faire de la nuit une expérience riche en surprises et en énigmes.
Du coucher au sommeil en passant par la berceuse, dans un langage issu de la rencontre de plusieurs disciplines (danse, marionnettes, musique, théâtre) les enfants seront complices d’un étrange voyage dans le monde du sommeil et des rêves.
Autour du grand castelet-lit, dans les draperies et les coussins, comme sous la tente des Bédoins…
Bonne nuit et à demain !
Le propos
Comme le Petit Prince s’endormait, je le pris dans mes bras. J’étais ému. Il me semblait porter un trésor fragile.
Je me disais : « Ce que je vois là n’est qu’une écorce, le plus important est invisible. »
La tête sous l’oreiller est une invitation au mystère de la nuit.
Cette nuit là, Camomille ne veut pas s’endormir.
Pourquoi ?
Peur du noir, peur de rester seule, peur du silence…
Quand son papa lui parle, il fait plus clair la nuit, elle se sent plus apaisée.
Moment de tendresse, de complicité, d’écoute… le temps d’une berceuse ou d’une histoire… entre veille et sommeil aux frontières de la conscience.
Camomille s’endort, bascule peu à peu dans le monde des rêves, où les images de la vie et celles de l’imagination vont s’entremêler et se colorer mutuellement.
Théâtre d’ombres, jeux de corps et d’objets en mouvement, corps dansés, corps sensibles, corps marionnettes, corps castelet…
Corps qui ouvrent à la métaphore…
Dossier « la tete sousl’oreiller » (pdf)
DISTRIBUTION
Mise en scène : Catherine Toussaint
Scénographie : Danièle Tournemine et William Noblet
Musique : Françoise Toullec
Costumes : Corinne Jouvin
Lumières : Matthieu Velut
Marionnettes : David Lippe et Perinne Cierco
Voix chantée : Claudia Solal
Avec : Agnes Pancrassin et David Lippe